« LA GOUVERNANCE D’ENTREPRISE : CATALYSEUR INDISPENSABLE DE LA PERFORMANCE DES BANQUES AFRICAINES  »

 Note conceptuelle

La gouvernance désigne les pratiques et les postures caractérisant la préparation, la validation, la communication, la mise en œuvre et le contrôle des décisions qui guident la vie d’une organisation.

Également appelée « gouvernement d’entreprise », elle définit les droits et les obligations des parties prenantes au sein de l’entreprise, tels que les dirigeants, les administrateurs, les actionnaires, le personnel, … elle introduit, au moins dans les principes, une plus grande démocratie dans l’entreprise, avec pour objectif d’améliorer sa performance et sa rentabilité, sur la base de décisions concertées et transparentes.

Ainsi, elle fait appel à plusieurs fonctions et se répartit entre la Direction générale et le Conseil d’administration. Si elle est responsable de la définition de la stratégie, elle est aussi garante de sa mise en œuvre efficace, notamment à travers la maîtrise des risques au premier rang desquels : les risques de non-conformité et le risque stratégique.

L’importance de la gouvernance est renforcée par la complexification de plus en plus affirmée de l’environnement des affaires et les évolutions réglementaires qui en découlent. Celle-ci repose non plus seulement sur la « hard law » mais aussi sur la « soft law » c’est-à-dire ce corpus varié et étendu des exigences sociétales.

Tout ce qui précède mis en perspectives avec les scandales de gestion des affaires dans les années 2000 aux Etats Unis et en Europe, souligne combien la gouvernance détermine le sort d’une entreprise en général, et d’une entreprise bancaire en particulier.

Comment se structure et se déploie la gouvernance dans les banques africaines

Quels sont les enjeux spécifiques au contexte africain, notamment en lien avec le capital humain et la gestion des compétences ?

Quelles sont les démarches pertinentes de maîtrise des risques et de conformité à initier ?

En définitive, quels sont les défis à relever pour faire de la gouvernance d’entreprise, un catalyseur de la prospérité et de la réputation des banques africaines ?